Amazon DSP : Ce que votre agence ne vous dit (probablement) pas
Amazon DSP a tout pour séduire. Accès aux audiences exclusives d’Amazon, inventaire premium, formats riches, données de navigation et d’achat puissantes. Sur le papier, c’est la promesse d’un marketing de précision capable de doper vos ventes.
Mais dans les faits, toutes les marques ne devraient pas se lancer.
Voici pourquoi.
1. Amazon DSP n’est pas fait pour toutes les marques
Beaucoup de marques se lancent dans la programmatique Amazon sans que leur catalogue ne soit prêt. Pas assez de volume, un taux de conversion faible, un panier moyen trop bas… Résultat ? Vous payez pour afficher des pubs à des milliers de personnes, sans retour réel.
Le DSP n’est pas un outil miracle pour “booster la visibilité”. C’est un levier d’accélération… mais seulement si vos fondamentaux business sont déjà solides.
Avant d’envisager ce canal, posez-vous la question : votre produit convertit-il déjà bien avec les campagnes Sponsored Ads Amazon ? Sinon, inutile d’amplifier un message qui ne fonctionne pas.
2. Faire de l’awareness et de la consideration est (trop) facile
Obtenir des impressions ? Facile. Des clics ? Un jeu d’enfant. Même un ROAS de 0,5$ est à portée.
Mais transformer cela en ventes rentables, c’est une autre histoire. Très peu d’agences ou de marques savent le faire à grande échelle.
Posez cette question simple à votre prestataire : Pouvez-vous générer un ROAS supérieur à 5 $ sur 100 000 $ de dépenses en awareness ?
Le silence qui suivra vous en dira long.
Voici des résultats que nous avons été en mesure de délivrer chez Les Pitchous (Investissement Amazon DSP au Canada)
3. Awareness ≠ ROI mesurable
1 million d’impressions. 5 000 clics. 2 minutes de temps d’attention moyen.
Cela impressionne sur un rapport. Mais dans les faits, combien de ventes cela a-t-il généré ?
C’est là que le DSP révèle sa faiblesse : le suivi de la performance réelle des campagnes haut de funnel est très limité. L’attribution multi-touch reste floue. Et l’impact incrémental est difficile à isoler.
Si vous cherchez une corrélation claire entre vos investissements DSP et votre chiffre d’affaires, vous risquez la frustration.
4. Vous n’utilisez pas le vrai potentiel du DSP Amazon
La plupart des marques se contentent de formats classiques (bannières statiques) et de ciblage “concurrentiel” via ASIN. Résultat : des campagnes sans âme, qui tournent en boucle avec des performances moyennes.
Pendant ce temps, les formats vidéo, les audiences lookalike basées sur les données Amazon ou encore les séquences de retargeting complexes restent inexploités.
Le vrai pouvoir du DSP réside dans la capacité à segmenter, personnaliser et scénariser. Si vos campagnes se résument à “banner + clic”, vous gaspillez votre budget.
5. Amazon n’est pas magique
Le plus grand mythe autour du DSP ? Croire que parce que c’est Amazon, ça va forcément mieux marcher que Meta ou Google.
La réalité est plus simple : un produit mal positionné ne convertira pas, quel que soit le canal.
Amazon ne compensera ni une mauvaise offre, ni un mauvais prix, ni une fiche produit mal optimisée. Et avec des CPM autour de +15 $, l’addition grimpe vite.
6. La vraie stratégie commence par vos données 1st party
Ce qui distingue les campagnes DSP qui performent, ce n’est pas le budget. C’est la qualité des insights.
Les marques les plus efficaces partent de leurs données propriétaires : signaux d’achat, requêtes internes, cohortes d’acheteurs via AMC. Elles segmentent, priorisent, testent, optimisent.
La donnée n’est pas une contrainte, c’est votre meilleur levier.
Ne partez pas d’un brief “on veut plus de notoriété”. Partez de vos clients, de leurs parcours, de leurs signaux faibles. Et construisez vos campagnes en fonction.
7. Le levier n°1 : la répétition stratégique
Ceux qui réussissent sur Amazon DSP ont un point commun : ils jouent sur du long terme
Une campagne efficace, c’est :
3 à 4 audiences bien définies (par comportement, historique d’achat, fréquence)
Des messages différents selon le niveau de maturité client
Une diffusion étalée sur 4 à 6 mois, minimum
Il ne s’agit pas de frapper fort en one shot, mais de construire une relation de marque au fil des semaines. Le one-shot awareness ne fonctionne pas. Vous diluez votre budget sans impact réel.
En résumé
Amazon DSP peut être un levier extrêmement puissant. Mais il ne pardonne pas l’approximation.
Avant de vous lancer :
Validez que votre produit est prêt.
Concentrez-vous sur la donnée.
Pensez “scénario” plus que “format”.
Et surtout : exigez des résultats business, pas juste des impressions.
La vraie différence ne se joue pas dans les outils. Elle se joue dans la stratégie.
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Pour aller encore plus loin concernant les sujets Amazon DSP.
Le ROI se mesure principalement via le ROAS (Return On Ad Spend), mais il faut aussi suivre : ventes incrémentales, coût par conversion, impressions visibles, CTR, et surtout les insights multi-touch fournis par Amazon Marketing Cloud (AMC).
En retargeting, un ROAS de 4 à 7 est un bon objectif. Pour l’awareness, le ROAS direct est plus faible, mais l’impact réel se mesure sur la notoriété, la considération et la croissance des ventes organiques sur le long terme.
Oui. En ciblant précisément les abandons panier, visiteurs récents ou clients inactifs, et en adaptant vos messages créatifs à chaque étape du parcours, le retargeting via Amazon DSP est l’un des scénarios les plus performants.
Un budget minimal de 10 000 $ peut donner des signaux, mais pour exploiter tout le potentiel (awareness + retargeting) et accumuler assez de données, il est conseillé de prévoir entre 25 000 $ et 100 000 $ sur plusieurs mois.
Les vidéos (surtout streaming TV), les bannières dynamiques et les créatifs interactifs offrent d’excellents résultats. Leur efficacité dépend de l’adéquation entre le format et l’étape du funnel (awareness, consideration, conversion).
Exploitez vos données first-party, segmentez vos audiences, combinez awareness et retargeting, orchestrez vos messages dans le temps, et analysez en continu vos résultats via AMC pour affiner vos scénarios.
La rentabilité repose sur : un ciblage précis, des messages adaptés à la maturité client, des tests créatifs réguliers, et une durée de campagne d’au moins 4 à 6 mois pour que la répétition porte ses fruits.
L’awareness vise à exposer et à développer la notoriété de marque, alors que la conversion cible des audiences chaudes ou existantes pour déclencher l’achat. Les KPIs et formats publicitaires diffèrent selon l’objectif.
Par défaut, Amazon DSP attribue les ventes au dernier clic ou à la dernière impression (fenêtre 14 jours). Pour mesurer l’impact réel de chaque point de contact, AMC est indispensable grâce à ses modèles d’attribution multi-touch.
Un ROAS faible peut être causé par un ciblage trop large, des créatifs peu engageants, des pages produits non optimisées, ou un manque de répétition. La clé : pilotage data-driven, segmentation et optimisation continue.